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Date de création :
18.06.2010
Dernière mise à jour :
02.06.2011

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COMMENT FONCTIONNENT LES MEDIA D’INTOX OU MEDIA-MENSONGES ?

Publié le 02/06/2011 à 23:19 par bestybest Tags : amis femmes soi divers congo

Les règles de la propagande de guerre :


Comment les médias occidentaux ont-ils couvert les diverses guerres qui ont suivi la première guerre du Golfe ? Peut-on dresser des constats communs ? Existe-t-il des règles incontournables de la « propagande de guerre » ?


1. Cacher les intérêts. Les gouvernements occidentaux se battent pour les droits de l’homme, la paix ou quelques autres nobles idéals. Ne jamais présenter la guerre comme un conflit entre des intérêts économiques et sociaux opposés.

2. Diaboliser. Pour obtenir le soutien de l’opinion, préparer chaque guerre par un grand média-mensonge spectaculaire. Puis continuer à diaboliser l’adversaire particulièrement en ressassant des images d’atrocités.

3. Pas d’Histoire ! Cacher l’histoire et la géographie de la région. Ce qui rend incompréhensibles les conflits locaux attisés, voire provoqués par les grandes puissances elles-mêmes.

4. Organiser l’amnésie. Eviter tout rappel sérieux des précédentes manipulations médiatiques. Cela rendrait le public trop méfiant.


Règle N° 1. Cacher les intérêts.


La règle la plus fondamentale de la propagande de guerre, c’est de cacher que ces guerres sont menées pour des intérêts économiques bien précis, ceux des multinationales. Qu’il s’agisse de contrôler les matières premières stratégiques ou les routes du pétrole et du gaz, qu’il s’agisse d’ouvrir les marchés et de briser les Etats trop indépendants, qu’il s’agisse de détruire tout pays pouvant représenter une alternative au système, les guerres sont toujours économiques en définitive. Jamais humanitaires. Pourtant, à chaque fois, c’est le contraire qu’on raconte à l’opinion.


La première guerre contre l’Irak a été présentée à l’époque comme une guerre pour faire respecter le droit international. Alors que les véritables objectifs, exprimés dans divers documents – même pas internes – du régime US étaient :


1. Abattre un régime qui appelait les pays arabes à s’unir pour résister à Israël et aux Etats-Unis.

2. Garder le contrôle sur l’ensemble du pétrole du Moyen-Orient.

3. Installer des bases militaires dans une Arabie saoudite déjà réticente. Il est très instructif, et cocasse, de relire aujourd’hui les nobles déclarations faites à l’époque par la presse européenne sur les nobles motivations de la première guerre du Golfe.


De tout cela, zéro bilan.



Les diverses guerres contre la Yougoslavie ont été présentées comme des guerres humanitaires. Alors que, selon leurs propres documents, que chacun pouvait consulter, les puissances occidentales avaient décidé d’abattre une économie trop indépendante face aux multinationales, avec d’importants droits sociaux pour les travailleurs. Le vrai but était de contrôler les routes stratégiques des Balkans (le Danube et les pipe-lines en projet), d’installer des bases militaires (donc de soumettre la forte armée yougoslave) et de coloniser économiquement ce pays. Actuellement, de nombreuses informations sur place confirment une colonisation éhontée par les multinationales dont US Steel, le pillage des richesses du pays, la misère croissante qui s’ensuit pour la population. Mais tout cela reste soigneusement caché à l’opinion internationale. Tout comme les souffrances des populations dans les divers autres pays recolonisés.



L’invasion de l’Afghanistan a été présentée comme une lutte anti-terroriste, puis comme une lutte d’émancipation démocratique et sociale. Alors que, là aussi, des documents US parfaitement consultables révélaient de quoi il s’agissait.


1. Construire un pipe-line stratégique permettant de contrôler l’approvisionnement de tout le sud de l’Asie, continent décisif pour la guerre économique du 21ème siècle.


2. Établir des bases militaires US au centre de l’Asie.


3. Affaiblir tous les « rivaux » possibles sur ce continent - la Russie, l’Iran et surtout la Chine - et les empêcher de s’allier.

On pourrait analyser pareillement comment on nous cache soigneusement les véritables enjeux économiques et stratégiques des guerres en cours ou à venir : Colombie, Congo, Cuba, Corée. Côte d’Ivoire, Libye.. : Bref, le tabou fondamental des médias, c’est l’interdiction de montrer que chaque guerre sert toujours des multinationales bien précises. Que la guerre est la conséquence d’un système économique qui impose littéralement aux multinationales de dominer le monde et de le piller pour empêcher ses rivaux de le faire.



 



Règle N°2. Diaboliser.


Chaque grande guerre commence par un grand média-mensonge qui sert à faire basculer l’opinion pour qu’elle se range derrière ses gouvernants.


- En 1965, les États-Unis déclenchent la guerre du Vietnam en inventant, de toutes pièces, une attaque vietnamienne contre deux de leurs navires (incident « de la baie du Tonkin »).


- Contre Grenade, en 1983, ils inventent une menace terroriste (déjà !) qui viserait les USA.


- La première agression contre l’Irak, en 1991, est « justifiée » par un prétendu vol de couveuses dans une maternité de Koweït City. Média-mensonge fabriqué de toutes pièces par la firme US de relations publiques Hill & Knowlton.


- De même, l’intervention de l’Otan en Bosnie (1995) sera « justifiée » par des récits truqués de « camps d’extermination » et des bombardements de civils à Sarajevo, attribués aux Serbes. Les enquêtes ultérieures (tenues secrètes) montreront pourtant que les auteurs étaient en fait les propres alliés de l’Otan.


- Début 1999, l’attaque contre la Yougoslavie sera « justifiée » par une autre mise en scène : un prétendu « massacre de civils » à Racak (Kosovo). En réalité, un combat entre deux armées, provoqué par les séparatistes de l’UCK. Ceux que les responsables US qualifiaient de « terroristes » au début 1998 et de «combattants de la liberté » quelques mois plus tard.


- La guerre contre l’Afghanistan ? Plus fort encore, avec les attentats du 11 septembre. Sur lesquels toute enquête sérieuse et indépendante sera étouffée, pendant que les faucons de l’administration Bush se précipiteront pour faire passer des plans d’agression, préparés depuis longtemps, contre l’Afghanistan, l’Irak et quelques autres.


- La guerre contre la Côte d’Ivoire ou l’on nous présente le président Laurent Gbagbo comme un dictateur qui a perdu les élections et ne veut pas laisser le pouvoir. L’ONU décide même d’interdire les armes lourdes soi-disant contre la population pendant qu’elle arme la rébellion qui a aboutit aux massacres de Duékoué, Toulépleu, Bloléquin, Gagnoa, Daloa, Yopougon, Dabou, Lakota, Soubré, Sassandra etc. les bombardements de la présidence ivoirienne, des cités universitaires et des hôpitaux comme si c’était des armes lourdes.


- La guerre en Libye où la même ONU décide de protéger les bombardements civil qu’il appel no « fly zone », pour ensuite aller bombarder les populations civiles et les autorités libyennes, dans le but de tuer le guide libyen, Mouammar Kadhafi. Le plus gros, c’est qu’ils racontent que le Colonel Kadhafi a tué 10.000 Libyens en quelques jours, on a jamais vu les images.

Chaque grande guerre commence par un média-mensonge de ce type : des images atroces prouvant que l’adversaire est un monstre et que nous devons intervenir pour une « juste cause».

Pour qu’un tel média-mensonge fonctionne bien, plusieurs conditions sont nécessaires :


1. Des images épouvantables. Truquées si nécessaire.


2. Les marteler plusieurs jours, puis prolonger par des rappels fréquents.


3. Monopoliser les médias, exclure la version de l’autre camp. Par les cybers attaques comme ce fut le cas pour la Côte d’Ivoire, le bombardement de la radio et télévision ou le retrait des satellites dans le cas Libyen.


4. Ecarter les critiques, en tout cas jusqu’au moment où il sera trop tard.


5. Qualifier de « complices », voire de « révisionnistes » ceux qui mettent en doute ces média-mensonges.


Règle N° 3. Pas d’Histoire !


Dans tous les grands conflits de ces dernières années, les médias occidentaux ont caché à l’opinion les données historiques et géographiques essentielles pour comprendre la situation des régions stratégiques concernées.


En 1990, on nous présente l’occupation du Koweït par l’Irak (qu’il ne s’agit pas ici de justifier ou d’analyser) comme une « invasion étrangère ». On « oublie » de dire que le Koweït avait toujours été une province de l’Irak, qu’il en a été séparé en 1916 seulement par les colonialistes britanniques dans le but explicite d’affaiblir l’Irak et de garder le contrôle de la région, qu’aucun pays arabe n’a jamais reconnu cette « indépendance », et enfin que le Koweït est juste une marionnette permettant aux Etats-Unis de confisquer les revenus du pétrole.


En 1991, en Yougoslavie, on nous présente comme de gentils démocrates «victimes » deux dirigeants extrémistes, racistes et provocateurs, que l’Allemagne a armés avant la guerre : le Croate Franjo Tudjman et le Bosniaque Alia Izetbegovic. En cachant qu’ils renouent avec le plus sinistre passé de la Yougoslavie : le génocide anti-serbe, anti-juif et anti-rom de 41-45. On présente aussi les populations serbes de Bosnie comme des envahisseurs alors qu’elles y vivaient depuis des siècles.



En 1993, on nous présente l’intervention occidentale en Somalie comme «humanitaire» en cachant soigneusement que des sociétés US ont acheté le sous-sol pétrolifère de ce pays. Et que Washington entend contrôler cette région stratégique de la « Corne de l’Afrique » ainsi que les routes de l’Océan Indien.


En 1994, on nous présente le génocide rwandais en faisant silence sur l’histoire de la colonisation belge et française. Laquelle avait délibérément organisé le racisme entre Hutus et Tutsis pour mieux les diviser.


En 1999, on nous présente le Kosovo comme une terre envahie par les Serbes. On nous parle de « 90% d’Albanais, 10% de Serbes ». Passant sous silence la forte diminution du nombre des Serbes lors du génocide commis dans cette province durant la Seconde Guerre mondiale, puis durant l’administration albanaise de la province (années 80). On escamote aussi l’existence au Kosovo de nombreuses minorités (Roms, Juifs, Turcs, Musulmans, Gorans, etc...). Minorités dont « nos amis » de l’UCK avaient programmé le nettoyage ethnique, qu’ils réalisent aujourd’hui sous les yeux et avec la bénédiction de l’Otan.


En 2001, on crie haro sur les talibans. Mais qui les a amenés au pouvoir ? Qui les a protégés des critiques des organisations des droits de l’homme afin de pouvoir construire avec eux un juteux pipeline transcontinental ? Et surtout, au départ, qui a utilisé le terrorisme de Ben Laden pour renverser le seul gouvernement progressiste qui avait émancipé la paysannerie et les femmes ? Qui a ainsi rétabli la pire terreur fanatique en Afghanistan ? Qui, sinon les États-Unis ? De tout ceci, le public ne sera guère informé. Ou trop tard.


La règle est simple. Occulter le passé permet d’empêcher le public de comprendre l’histoire des problèmes locaux. Et permet de diaboliser, à sa guise, un des protagonistes. Comme par hasard, toujours celui qui résiste a

 

LES OCCIDENTAUX, COMME DES BRAQUEURS

Publié le 02/06/2011 à 23:04 par bestybest Tags : merci enfants mort soi afrique dieu rock vie

Les braquages à ciel ouvert auxquels se livrent, ces dernières années, les pays dit civilisés, avec les bombardements de la Côte d’Ivoire et de la Lybie d’une part et d’autre part, le soutien aux rebellions (Tunisienne, Egyptienne, Syrienne,…) et le gèle à tour de bras des avoirs des autorités locales, tirent leurs causes dans les trois dernières crises mondiales; pétrolière, alimentaire, économique et financière.


Depuis 2007, le monde occidental est secoué par une vague de crises multiples presqu’inattendues qui ont terriblement affaibli son système économique et financier et l’a conduit à une récession économique sans précédant.

 


Depuis, ces démocraties libérales, pour la plupart, ont fait recours à l’une des pratiques socialistes qu’elles ont toujours jugées ineffectives et déclarée morte à la fin de la Guerre Froide, dans les années 1990; L’implication de l’Etat dans l’économie. Les sociétés en faillite telles que Lehnen & Brothers, aux Etats-Unis, Northern Rock en Angleterre et bien d’autres, ont toutes été financées sur fonds publiques pour protéger les emplois et relancer les économies nationales. Mais, cela n’a malheureusement pas empêché la croissance vertigineuse du taux de chômage suite, d’une part, à la prudence observée par les patrons des entreprises subventionnées par les Etats et d’autre part, à la fermeture de plusieurs autres sociétés dans ces pays.

 


Cette situation n’a pas fait de victimes qu’au seul niveau social, elle en a fait aussi au niveau politique ; aux Etats-Unis, par exemple, les Républicains au pouvoir depuis 2000 ont perdu le pouvoir au profit des Démocrates en 2008. En Angleterre, c’est le parti travailliste dirigé par l’économiste Gordon Brown qui perd le pouvoir en 2009 au profit du conservateur David Cameron.

 


C’est dire que dans ces vieilles démocraties, un parti au pouvoir ne peut avoir l’assurance de gagner les élections avec une économie exsangue. Cela, Barak Obama et Nicolas Sarkozy qui se présentent aux consultations électorales de 2012 le savent bien. Enfin, les classes politiques et les leaders occidentaux le savent tous. C’est pourquoi les moyens diplomatiques, militaires ou mêmes occultes utilisés par ces états pour relever leurs économiques défaillantes ne font guère l’objet d’aucune attention particulière de la part des parlementaires locaux. Surtout quand ils savent que la solution recherchée se trouve en Afrique, un continent qui a toujours servi de breuvage aux européens depuis toujours. Là-bas, en Afrique, la mort n’est qu’un gain. Peu importe les moyens utilisés et l’ampleur des dégâts causés. Il faut trouver de quoi faire fonctionner les industries occidentales, créer des emplois et nourrir les citoyens. C’est tout. Que les ressources financières proviennent des champs de batail d’Afrique et qu’elles soient couvertes du sang de plusieurs milliers d’africains (êtres vivants), elles doivent être obtenues pour garantir un meilleur niveau de vie aux occidentaux (êtres humains).

 


Alors, plusieurs millions d’africains continueront de mourir, des millions d’orphelins et de veuves continueront de pleurer ceux qui leurs sont chers. L’Afrique continuera de perdre ses enfants, ses intellectuels et ses leaders qui refusent de se soumettre au diktat des occidentaux, aussi longtemps que les ‘’êtres humains’’ (blancs) seront dans les besoins d’emploi, de matières premières critiques et que leurs leaders seront obsédés par le pouvoir politique.

 


Dieu merci qu’apparait, de plus en plus, une nouvelle génération d’Africains comme Laurent Gbagbo, Thabo MBeki, Yahya Jammeh,… qui croient en l’avenir du continent et qui a connaissance de cette réalité. Ils n’ignorent pas, non plus, l’adversité interne ; les nombreux dirigeants (Abdoulaye Wade, Jonathan Goodluck, Blaise Compaoré, etc.….) qui n’ont aucune vision pour l’Afrique et qui, par conséquent, sont prêts à brader ses ressources naturelles aux prédateurs et autres friands des matières premières critiques. Pourvu que ceux-ci leur garantissent le pouvoir politique.

 


Cette nouvelle génération d’africains reste convaincue que l’argument du droit d’ingérence humanitaire que clament les occidentaux avant d’opérer récemment en Afrique et dans le monde Arabe, n’est que la cagoule du braqueur. Car, ces soi-disant ingérences humanitaires ont toujours créées des crises humanitaires sans précédent partout où elles ont été appliquées; c’est le cas en Irak, en Côte d’Ivoire, en Lybie, etc… où de nombreux civils sont tués chaque jour par les forces d’occupation mises sur pieds en vertu de ce droit d’ingérence humanitaire.

 


La nouvelle générationd’africains saura donc s’organiser, dès maintenant, pour prendre les mesures correctives nécessaires pour mettre hors d’état de nuire ces braqueurs institutionnels et leurs complices locaux et protéger ainsi les richesses Africaines. La tâche est difficile, nous le savons. Mais le peuple africain n’a aucun choix, surtout quand on sait que les économies Grecque, Irlandaise et Portugaise sont complètement essoufflées et que la grande Amérique vient d’atteindre le seuil de sa dette extérieure estimée à plusieurs milliers de milliards. C’est le destin des Africains. Ils doivent l’assumer pour sauver les générations futures.

 

 

 

 

 

Une contribution d’Arsène DOGBA (politologue ivOIRIEN)

INTERVIEW EXCLUSIVE

Publié le 02/06/2011 à 22:28 par bestybest Tags : merci bonne femme chez france fond homme enfants travail amis cadre femmes nature mort soi voyage afrique lecture

 

Le document à suivre est un entretien, réalisé par un agent secret US pour le compte de son client en vu de négociation de contrat pétrolier, sur l'Etat de la situation sécuritaire en Côte d'Ivoire et surtout en vu de l'évaluation du risque pays. Nous vous le proposons afin que vous vous fassiez une opinion sur la perception de que l'Etranger a du régime Ouattara et de Laurent Gbagbo. Bonne lecture


Appelez-moi DM, 47 ans, américain d’origine sénégalaise, cadre dans un cabinet américain d’évaluation de risque d’investissement. Je rentre d’une mission en Côte d’Ivoire pour le compte d’un de nos clients.



Nous ne pouvions pas manquer, comme certains cabinets concurrents qui avaient aussi leurs hommes en mission, ce grand rendez-vous qui se présentait à nous comme une véritable aubaine pour réactiver nos contacts dans l’entourage des présidents africains, et surtout sonder, dans le cas du nouveau pouvoir ivoirien, ceux que nous appelons dans notre jargon les “back sits”, et qui ne sont rien d’autres que les hommes de l’ombre qui aspirent un jour à être en première ligne. Ceux-là sont plus ouverts, francs, un peu bavard pour certains, que les officiels qui, très souvent, nous tiennent un langage diplomatique, lorsqu’ils savent l’objet de notre visite.Nous avons eu à faire, mes collègues et moi, en plus d’Abidjan, un fructueux déplacement à Yamoussoukro pour assister à l’investiture de monsieur Ouattara Alassane.


C’est dans cette perceptive que je fais la rencontre, parmi tant d’autres, de celui que je nommerais AK, à qui je n’ai pas révélé le but réel de séjour en Côte d’Ivoire, et dont j’ai enregistré la conversation à son insu comme le veut ma profession. Rien de méchant en cela, puisque ce que nous faisons peut être assimilé à de l’espionnage. Nos clients ont besoin de savoir où et avec qui, ils iront faire du business.


Passé de gros contrats pétroliers nécessite un minimum de garantie. Je précise que AK que je voyais pour la troisième fois ne sont pas ses initiales réelles. Je me dois sincèrement de protéger l’identité de cet homme intelligent, sympathique, plein de bon sens, dont on m’a dit après, qu’il a d’énormes chances de rentrer au gouvernement dans les jours à venir. Mon but n’étant pas de l’exposer, j’ai délibérément retiré de notre entretien que je publie en dessous de mon introduction, certains passages qui pourraient amener ses connaissances à l’identifier. A lui-même qui se reconnaîtra probablement, je voudrais d’ores et déjà lui présenter mes excuses les plus honnêtes pour l’acte que je pose. Qu’il se rassure, ma nature, mon honneur et mon métier ne me permettront jamais de le porter au grand jour. Seulement voilà, je ne pouvais pas m’empêcher de publier cet aveu fait sur Laurent Gbagbo, cet homme politique que j’admire pour ses idées, son audace et son courage à défier la France qui du reste, pour moi, reste un des maux majeurs pour nous les africains. Ne dit-on pas que le meilleur hommage vient de son adversaire? AK et moi avons eu un long échange “amical”. C’est peu à peu, astucieusement, comme le veut ma méthode de travail que je l’ai conduit à un jeu de question-réponse. Voici l’extrait concernant uniquement le président Gbagbo que je souhaite partager avec vous, frères africains, pro et anti Gbagbo. Merci pour vos commentaires qui j’en suis sûr seront diamétralement opposés les uns aux autres. C’est ça aussi la beauté de la démocratie qui ne devrait pas nous amener à nous entre-tuer pour le toubab. Que la paix revienne en Côte d’Ivoire.

 


Moi : Ouf ! Pourrait-on dire. Après tant d’années de lutte, le président Ouattara y est enfin.

 


AK : Oui, on pourrait voir les choses comme ça. Sauf que nous y sommes pas encore parfaitement. La tâche n’est pas aisée pour être franc avec vous.

 


Moi : Non, mais, monsieur…

 


AK : A…

 


Moi : Pourquoi? Laurent Gbagbo est en résidence surveillée, le président Ouattara est investi aujourd’hui devant ses pairs africains et Sarkozy…

 


AK : Oui, ça, c’est le côté cérémonial de la prise du pouvoir. Mais le volet sécuritaire qui est du domaine de l’exercice quotidien du pouvoir, nous le laisse croire. Quand vous avez eu affaire à un adversaire politique chevronné, aussi coriace que Laurent Gbagbo, vous ne racolez pas les morceaux aussi aisément après lui. Son ombre, nous en sommes tous conscients au parti, planera encore sur le mandat du président Ouattara, si Allah nous aide à le conduire à terme. Politique jusqu’au bout des ongles, je crois sincèrement qu’il a préféré cette sortie pour mieux nous discréditer à la face du peuple et des panafricanistes. Nous entendons beaucoup de choses à ce propos. Si son départ avait été autre que celui que nous avons connus, gagner l’estime d’une partie de la population qui répugne le président Ouattara aurait été plus facile par des actes concrets de développement. Mais là, c’est très compliqué pour lui et ses collaborateurs que nous sommes. Il y a une partie de la population qui, quelque soit ce que nous ferons de bien pour elle, ne nous acceptera jamais. Mais ce n’est pas pour autant que nous baisserons les bras dans la voie de la réconciliation.

 


Moi : Ses principaux généraux ont faits allégeance ! Avec un peu de temps, leurs subalternes suivront certainement…

 


AK : Ça fera bientôt deux mois que nous les attendons ! (Rires) Nous avons l’impression d’être dans une situation savamment orchestrée, où on nous donne la tête et on garde le cœur pour soi. Hors vous conviendrez avec moi que sans le cœur, le corps ne fonctionne pas ! Avec Gbagbo tout est possible. (Rires) Il est d’une perversité hors pair dans son approche de la chose politique, et personne ne peut limiter son champ d’action dans ce domaine. Ce que nous savons, par contre, tous de lui, c’est qu’il affectionne l’adversité. Cela semble l’exciter. C’est homme extrêmement rusé ne vous lâche pas dans un affrontement politique. Vous savez, s’il y a quelque chose que Laurent Gbagbo a parfaitement réussi, c’est son appareil sécuritaire. Cette armée qui a fondu dans la nature est une armée redoutable qui dispose de quatre composantes : les FDS, les milices, la FESCI et les mercenaires, le tout avec encore assez d’armes dissimulées un peu partout sur le territoire que nous cherchons vainement.

 


Moi : Et pourtant, elle n’est pas parvenue à le maintenir au pouvoir…

 


AK : C’est là où il y a lieu de s’interroger profondément. Hormis le fait que ce soit à cause de la puissance de feu française, l’on pourrait aussi se demander, comment une armée pour laquelle L’ONUCI et la France ont eues une attention particulière, parce que bien équipée et très bien entraînée


(Nombreux de ses jeunes officiers font partie des meilleurs de leur promotion), peut-elle décrocher et refuser de rejoindre les nouvelles autorités? On suppose que si elle a décrochée, c’est parce qu’elle ne voulait plus suivre son chef. Mais pourquoi ne veut-elle pas nous rejoindre dans ce cas alors?


Moi : Par peur de représailles peut-être !

 


AK : Je veux bien croire pour ceux qui étaient à des postes de commandements. Mais qu’avons-nous comme moyens pour mener des actions de représailles contres des milliers d’hommes de rang sans attirer les regards de la communauté internationale? Non, la vraie cause doit être ailleurs. Est-ce un piège qu’on nous a tendu? Du genre prenez place et nous nous occuperons de vous après. N’oubliez pas que pendant dix ans, elle n’a pas renversé Gbagbo comme nous l’aurions aimé. Aujourd’hui, c’est à ce niveau que se situe notre plus grosse inquiétude. Comment gouverner avec tous ces milliers de militaires dans la nature? Qu’ils fassent allégeance ou pas, ils resteront, de toute évidence une épée de Damoclès sur nos tète. Si nous leur confions la sécurité du pays, ils pourront nous renverser. Si nous les laissons là où ils sont, ils pourraient mener une attaque depuis leur cachette. Je ne vous le cache pas, notre situation est très inconfortable, au point que beaucoup d’entre nous gardent encore femmes et enfants hors du pays.


Moi : Qu’allez-vous faire maintenant? Le premier ministre qui est aussi celui de la défense s’atèle à cela je suppose?

 


AK : Qui ça? Le jeune frère Soro? Non…, il a joué sa partition, il est maintenant temps qu’il prenne un bon repos mérité. Il faut que le grand frère (Ouattara) fasse appelle à quelqu’un de plus étoffé, plus âgé ayant un CV requis pour la fonction. Nous sommes en Afrique et cela est très embarrassant pour beaucoup de se voir appeler tonton en privé et de lui donner du monsieur le premier ministre avec révérence en publique. (Rires)



 

 

Moi : Ç’ a quand même marché avec le président Gbagbo !

 


AK : C’est la particularité de l’homme Gbagbo ça ! (rires) On croyait lui faire mal en lui demandant de prendre le jeune frère comme PM, il l’a accepté pour plutôt mieux ridiculiser nos amis qui étaient au gouvernement dans l’ordre protocolaire.

 


Moi : La Licorne et l’ONUCI vous aident à sécuriser le pays, je constate?

 


AK : Oui, mais cela nous fait passer pour un pouvoir à la solde de l’étranger et ne rassure ni nos compatriotes quant à la fin de la guerre, ni les éventuels investisseurs qui verront en cette présence un signe d’instabilité. Voilà pourquoi certains au parti disent que même chasser du pouvoir, Laurent Gbagbo codirige la Côte d’Ivoire avec nous. (Rires)

 


Moi : Vous qui semblez le connaitre, comment le décrirez-vous?

 


AK : Vous êtes un Gbagboïste, il me semble ! (rires)

 


Moi : Non, pas nécessairement… Je suis chez vous, autant me faire une idée autre que celle de la presse !

 


AK : Nos frères sénégalais sont en général pour le président Ouattara. (Rires) Ou bien, c’est parce que vous vivez aux USA, vous? Non…Il est humain, généreux, très généreux, amusant, aimant la femme (rires)…, et un redoutable adversaire politique pour ce qui me revenait très souvent des amis du parti qui ont eus à bien le côtoyer. Pour ma part, j’ai eu à le rencontrer que quatre fois où il nous à bien fait rire avec des histoires drôles qu’il aime conter pour détendre l’atmosphère. Mais quand nous allions le croiser, la consigne était claire : faire attention à ce qu’il propose comme solution. Car, il a un don inouï de piéger ses adversaires politiques qui ont finis par le surnommer le boulanger. (Rires) Oui, c’est vrai, avec Gbagbo vous prenez goût à la politique qui devient un jeu de réflexion excitant. Ce serait faux de dire qu’il ne nous passionne pas tous quelque part.

 


Moi : A vous entendre, c’est vous plutôt le Gbagboïste ! (rires) Apercevez-vous la noblesse de son combat dont parlent encore ses partisans?

 


AK : Noblesse de son combat… Vous savez, il y a ceux qui veulent changer les choses et qui n’y arrivent pas. C’est le cas de Gbagbo. Et il y a ceux qui disent, l’ordre est déjà établi, autant faire avec. Pour le reste, le débat peut être lancé en ayant à cœur la question suivante : avons-nous les moyens nécessaires, en tant qu’africain, d’inverser l’ordre de la domination occidentale? S’il s’en est lui-même remis à l’aide divine, c’est parce qu’il n’avait pas la capacité de l’emporter sur la France.

 


Moi : Attendez-là, je croyais qu’il s’agissait d’un duel entre lui et le président Ouattara ! (rires)

 


AK : (Rires) Je vous sais intelligent pour croire que c’en est la principale raison. Il y a un chanteur reggae de chez nous qui dit “ils ont partagés le monde, rien ne m’étonne…”. C’est Tiken Jah.

 


Moi : Je m’apprêtais à poser une autre question, lorsque je suis interrompu par une tape dans le dos. Qui vois-je en me retournant? TH, ancien compagnon d’université aux USA. Devenu membre influent du cabinet présidentiel de son pays, il était du voyage avec son président Toute suite, il se lance dans une violente critique, en anglais bien sûr, pour ne pas que les gens nous comprennent, cela, à l’endroit de la France impérialiste qui venait de renverser le président Gbagbo pour installer Ouattara.Je profite pour lui demander: ” what about your boss? How he is seeing the all situation?”(et ton patron? Comment voit-il la situation? ). Il me répond qu’il n’a pas cessé de se plaindre tout le temps qu’a duré le vol de ce que ce petit (Sarkozy) les ait presque obligé à venir à Yamoussoukro. Ce dernier aurait ironisé à un de ses homologues africain en lui disant : “ça t’ennuierait pas de le provoquer (Sarkozy) pour qu’il te bombarde et qu’il me mette à ta place? Toi au moins, tu as la forêt que je n’ai pas, moi ! “.

 


Lorsque TH nous quitte, AK qui comprend l’anglais, j’aurai du m’en douter vu son niveau d’étude, me fait remarquer que si TH était dans l’opposition en train de courir après le pouvoir d’état, il n’aurait pas tenu ses propos presque désobligeants à l’endroit de son patron à lui, le président Ouattara. Quand il me demande de quel pays est-il? Je presse de lui dire gentiment qu’il n’y aura pas d’incident diplomatique par ma faute. Il a fallu aller à la recherche d’autres sujets avant de revenir sur celui qui m’intéressait le plus ce jour-là, c’est à dire le président Gbagbo.

 


Moi : Allez-vous vraiment l’envoyer devant la CPI?

 


AK : Je n’en sais rien. Je ne suis pas en charge du dossier. Mais si tel était le cas, nous aurions empirés une situation déjà chaotique de laquelle nous peinons vraiment à sortir. Et puis dans le fond, sommes-nous, nous-mêmes exempts de tout reproche? Ce que je sais, par contre, c’est que plus il sera entre nos mains, moins il sera probable que nous subissions une attaque armée de ses partisans. Cela nous donne donc le temps d’asseoir notre pouvoir avec l’aide de l’armée française à laquelle le grand frère (Ouattara) a demandé un plan de restructuration de la nôtre en incluant des coopérants français dans sa chaîne de commandement comme au temps du président Houphouët. C’est après cela que nous pourrions être sûrs d’être réellement aux commandes (rires). La politique, c’est aussi l’art de faire diversion. Garder Gbagbo, c’est amener ses partisans à plus réclamer sa libération que contester la légitimité du président Ouattara.

 


Moi : Entre nous, de vous à moi, la présidentielle, vous l’avez vraiment remportés? Parce que sur le net, j’ai vu des preuves…

 


AK : (Eclats de rires) Eh bien là, vous vous êtes dévoilés maintenant ! Vous êtes pour Gbagbo (rires). Vous savez, il y a un proverbe chez nous qui dit, et je cite : quand vous avez faim et qu’on vous donne à manger, vous ne vous demandez pas, si les mains qui ont cuisiné la nourriture étaient sales. Nous avons le pouvoir et nous avons l’intention de l’exercer pleinement. La polémique des élections, c’est du passé. (Rires)

 


Moi : Il va falloir compter avec la résistance dite patriotique de Blé Goudé alors !

 


AK : Mais elle était là avec ses meetings qui coûtaient au contribuable, et puis nous sommes arrivés au pouvoir ! Vous savez, elle était d’ordre pécuniaire. Et comme ils n’ont plus les caisses de l’état et qu’ils vivent dans des conditions déplorables au Ghana, elle s’essoufflera à coup sûr ! Dans peu de temps beaucoup d’entre eux négocieront leur retour pour retrouver le confort de leur palace qui leur manque tant. La seule chose que nous craignons, je vous le répète, ce sont les militaires et non Blé Goudé que d’aucun déclare mort. Lorsque les français nous auront aidés à les mettre sous l’éteignoir, nous roulerons en roue libre. Les partisans de Gbagbo qui, nous le reconnaissons, est un doué de la politique, n’ont pas la persévérance qui est la nôtre. C’est elle qui nous a amenée à acculer leur champion pendant dix ans. Leur machine est décapitée, ils baisseront les bras tôt ou tard. Vous verrez qu’à votre prochaine visite, ils seront tous rentrés dans les rangs. Ya rien en face, comme ils avaient l’habitude de nous le dire.

 


Moi : Pourtant, pour ce que j’ai entendu de nombreux pro-Gbagbo, vous ne seriez pas au bout de vos peines, parce qu’ils ne vous lâcheront pas !

 


AK : Ils peuvent menacer. Quand ils se seront remis de la chute de Gbagbo, cela leur passera. (rires)

 


(Courtesy to Woyo-Mogoh Beugre)

LE CURRICULUM VITAE DE L'AFRIQUE

Publié le 24/07/2010 à 10:34 par bestybest Tags : information tristesse

 

L’offre de service de l’Afrique au reste du monde

Empruntant dans un  langage de dérision, un groupe d’intellectuels africains a dressé le CV suivant de l’Afrique en guise de commémoration du cinquantenaire de l’indépendance de l’Afrique francophone, dont renenaba.com reproduit le texte sans la moindre retouche.

Voici dans son intégralité le texte criant d’une douloureuse vérité :

A l’Europe, l’Amérique, l’Asie

Objet : Demande d’agrément

Homologues,

Spécialisée dans le domaine des coups d’Etats, de la guerre, et surtout dans la ventes des matières premières et de la sous-traitance, moi Afrique, je viens par la présente, porter à votre connaissance, une liste exhaustive de matières premières et autres richesses, dans le but de parer à d’éventuels problèmes liés à la pauvreté, avec des représentations de marque reconnue et à des prix avantageux. Vous avez entre autres :

-DE L’URANIUM VENU DU NIGER.
-DU CACAO DE PREMIER CHOIX PRODUIT EN CÔTE D’IVOIRE.
-LE PETROLE DU GOLFE DE GUINEE.

Aussi, faut-il préciser que le service après-vente et les prestations associées à mes produits, bénéficient de l’agrément de mes enfants. Cela dit, je suis toujours disposée à vous les faire parvenir quelques soient les voies et les moyens, pour des interventions physiques de tout genre et de toute nature.
Ainsi, la qualité de mes hommes et femmes favorisera une rapidité dans le service et une facilité dans la transformation des produits quelque soit l’ampleur de la demande.

Assurant la garantie et la maintenance des produits distribués, sachez pour finir, que nos contrats taillés sur mesure, assureront toujours la pérennité de votre richesse et nous avons la certitude que cela restera pour vous un gage de garantie permettant de mériter votre confiance.
Vous trouverez ci-joint, mon curriculum vitae riche de misère, dans lequel vous aurez plus amples informations sur mon cursus et mon savoir faire.

Persuadée de pouvoir apporter une réelle contribution à vos développements, sachant vos compétences et assurée de la faveur de vos ordres en cas de besoin, recevez Homologues, l’expression de mon dévouement et de mon insouciance sans précédent.

Pour l’Afrique.

CURRICULUM VITAE

NOM :Continent
PRENOM :Africain
AGE: Berceau de l’humanité.
SITUATION MATRIMONIALE: Célibataire avec plus d’un milliard d’enfants.
CONTACT: Au sud de l’Europe, à l’est de l’Amérique.

Objectif: Mettre mes enfants et mes ressources à la disposition des autres pour contribuer à leurs développements.

DOMAINES DE COMPETENCE
Coups d’Etats, guerres, génocides.

ETUDES ET FORMATIONS
-Hautes études à l’ESOCE (Ecole Supérieure Occidentale de Commerce d’Esclaves).
-Hautes études à l’AFRIQUE (L’Africaine de Formation pour la Réélection des Incompétents, Querelleurs, Usurpateurs et Egoïstes).

DIPLÔMES OBTENUS
-Le MRTS (Médaille de Reconnaissance du Tirailleur Sénégalais).
-Le GPRTT (Génocide le Plus Rapide de Tous les Temps).
-Le CPRMPP (Continent le Plus Riche Mais le Plus Pauvre).
-Le CPTS (Continent le Plus Touché par le SIDA).
-Le CPDPP (Continent ou les Présidents Durent le Plus au Pouvoir).
-Le PMDDP (Premier en Matière de Détournement de Deniers Publics).
-Le CPE (Continent le plus endetté).
-Le CN (Continent »Noir »)

EXPERIENCES
-Participation aux deux guerres mondiales.
-Mes coups d’Etats:
•1952 : Égypte, Mohammed Naguib renverse Farouk Ier
•1958 : Soudan, Ibrahim Abboud renverse Abdullah Khalil
•1963 : Congo , David Moussaka et Félix Mouzabakani renversent Fulbert Youlou
•1963 : Togo , Emmanuel Bodjollé renverse Sylvanus Olympio
•1965 : Algérie, Houari Boumédiene renverse Ahmed Ben Bella
•1965 : Zaïre, Mobutu Sesse Seko renverse Joseph Kasa-Vubu
•1966 : Ghana: Kwamé N Krumah est reversé par une junte militaire alors qu’il est en voyage en Chine
•1966 : Burkina Faso , Sangoulé Lamizana renverse Maurice Yaméogo
•1966 : Burundi , Michel Micombero renverse Ntare V
•1966 : Centrafrique, Jean Bédel Bokassa renverse David Dacko
•1966 : Nigeria , Johnson Aguiyi-Ironsi renverse Nnamdi Azikiwe
•1966 : Ouganda, Milton Obote renverse Edward Mutesa
•1968 : Mali , Moussa Traoré renverse Modibo Keïta
•1969 : Libye, Mouammar Kadhafi renverse Idris Ier
•1969 : Soudan, Gaafar Nimeiry renverse Ismail al-Azhari
•1971 : Ouganda, Idi Amin Dada renverse Milton Obote
•1973 : Rwanda , Juvénal Habyarimana renverse Grégoire Kayibanda
•1974 : Éthiopie, Aman Andom renverse Hailé Sélassié Ier
•1974 : Éthiopie, Mengistu Haile Mariam renverse Aman Andom
•1974 : Niger , Seyni Kountché renverse Hamani Diori
•1975 : République fédérale islamique des Comores, Saïd Mohamed Jaffar renverse Ahmed Abdallah
•1975 : Nigeria , Yakubu Gowon renverse Johnson Aguiyi-Ironsi
•1975 : Tchad, Noël Milarew Odingar renverse François Tombalbaye
•1976 : Burundi , Jean-Baptiste Bagaza renverse Michel Micombero
•1976 : République fédérale islamique des Comores, Ali Soilih renverse Saïd Mohamed Jaffar
•1977 : Congo , Joachim Yhombi-Opango renverse Marien Ngouabi
•1977 : Éthiopie, Mengistu Haile Mariam renverse Tafari Benti
•1978 : République fédérale islamique des Comores, Said Atthoumani renverse Ali Soilih
•1978 : Mauritanie, Mustafa Ould Salek renverse Moktar Ould Daddah
•1979 : Centrafrique, David Dacko renverse Bokassa Ier
•1979 : Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo renverse Francisco Macías Nguema
•1979 : Tchad, Goukouni Oueddei renverse Félix Malloum
•1979 : Ouganda, Yusufu Lule renverse Idi Amin Dada
•1980 : Burkina Faso , Saye Zerbo renverse Sangoulé Lamizana
•1980 : Guinée-Bissau, João Bernardo Vieira renverse Luis de Almeida Cabral
•1980 : Au Libéria, Samuel Doe renverse William Richard Tolbert
•1981 : Centrafrique, André Kolingba renverse David Dacko
•1982 : Burkina Faso , Jean-Baptiste Ouédraogo renverse Saye Zerbo
•1982 : Tchad, Hissène Habré renverse Goukouni Oueddei
•1983 : Burkina Faso , Thomas Sankara renverse Jean-Baptiste Ouédraogo
•1983 : Nigeria , Muhammadu Buhari renverse Shehu Shagari
•1984 : Guinée, Lansana Conté renverse Louis Lansana Beavogui
•1984 : Mauritanie, Maaouiya Ould Taya renverse Mohamed Khouna Ould Haidalla
•1985 : Ouganda, Basilio Olara Okello renverse Milton Obote
•1985 : Soudan, Swar al-Dahab renverse Gaafar Nimeiry
•1986 : Soudan, Ahmed al-Mirghani renverse Swar al-Dahab
•1987 : Burkina Faso , Blaise Compaoré renverse Thomas Sankara
•1987 : Burundi , Pierre Buyoya renverse Jean-Baptiste Bagaza
•1987 : Tunisie, Zine el-Abidine Ben Ali renverse Habib Bourguiba
•1989 : Soudan, Omar el-Béchir renverse Ahmad al-Mirghani.
•1990 : Libéria, Prince Johnson renverse Samuel Doe
•1991 : Mali , Amadou Toumani Touré renverse Moussa Traoré
•1992 : Algérie, le Haut conseil de securité renverse Chadli Bendjedid
•1995 : République fédérale islamique des Comores, Ayouba Combo renverse Said Mohamed Djohar
•1996 : Burundi , Pierre Buyoya renverse Sylvestre Ntibantunganya
•1996 : Niger , Ibrahim Baré Maïnassara renverse Mahamane Ousmane
•1997 : Zaïre/République démocratique du Congo , Laurent Désiré Kabila renverse Mobutu Sese Seko
•1999 : Union des Comores, Azali Assoumani renverse Tadjidine Ben Said Massounde
•1999 : Côte d’Ivoire , Robert Guéï renverse Henri Konan Bédié
•1999 : Guinée-Bissau, Ansumane Mané renverse João Bernardo Vieira
•1999 : Niger , Daouda Malam Wanké renverse Ibrahim Baré Maïnassara
•2003 : Centrafrique, François Bozizé renverse Ange-Félix Patassé
•2003 : Guinée-Bissau, Verissimo Correia Seabra renverse Kumba Yala
•2005 : Mauritanie, Ely Ould Mohamed Vall renverse Maaouiya Ould Taya
•2008 : Mauritanie, Mohamed Ould Abdel Aziz renverse Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi
•2008 : Guinée, Moussa Dadis Camara s’accapare du pouvoir à la mort de Lansana Conté
•2009 : Madagascar , Andry Rajoelina dénonce et renverse à une vitesse impressionnante le régime de Marc Ravalomanana
•2010 : Niger, Salou Djibo renverse Tandja Mamadou

AUTRES CONNAISSANCES
Analphabétisme, déscolarisation, chômage et appauvrissement.

 



 

LOISIRS


Troubles, faire beaucoup d’enfants et famine.

Amère célébration pour une dérisoire indépendance.